Animals Asia en quelques mots


Animals Asia Fondation est consacrée à la protection des animaux sauvages et urbains en Asie : ours exploités pour leur bile (utilisée en médecine traditionnelle chinoise), chiens et chats réduits à des produits de consommation.

Nous travaillons également à la conservation des espèces menacées.

La fondation, basée à Hong Kong, a été créée en 1998 par le Dr. Jill Robinson, vétérinaire.

Nous avons des bureaux en Australie, Chine, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Etats-Unis, ainsi que des centres de sauvetage d’ours Lune en Chine et au Vietnam. Nous avons environ 270 collaborateurs dans le monde.

Des bénévoles viennent de créer un bureau en France : Animals Asia groupe de soutien France


Pourquoi les ours ?


Dans la médecine chinoise traditionnelle la bile d’ours est utilisée depuis 2000 ans.

En 1984, le gouvernement chinois créé des exploitations de bile d’ours en estimant – à tort – que cela permettrait de mettre les populations d’ours sauvages à l’abri du braconnage. L’état chinois à alors fait piéger des ours dans la nature, principalement des ours noirs d’Asie – aussi appelés ours à collier – pour extraire leur bile.

Ces ours se retrouvent confinés dans des cages étroites pour le reste de leur existence où ils sont soumis deux fois par jour, à l’extraction douloureuse de leur bile.





À l’état sauvage, les ours à collier d’Asie sont de bons grimpeurs, qui savent atteindre les fruits sur les arbres et trouver une large variété d’autres aliments végétaux ainsi que du miel et des insectes. Ils sont solitaires et vivent dans les régions boisées.

La création de fermes à ours n’a pas empêché le déclin des populations d’ours sauvages. En réalité, cette activité n’a fait que stimuler la demande des consommateurs pour les produits dérivés de la bile, créer de nouveaux marchés et aggraver la disparition des espèces sauvages.

Les fermes à ours en Chine sont une vraie tragédie maintenant pour des milliers d’ours qu’on y enferme.

Elles discréditent la Chine et son héritage culturel de médecine traditionnelle et tous ceux qui y participent directement ou indirectement.

IFAW[i]a, dans un exposé en 1993, révélé que plus de 10000 ours étaient incarcérés dans des fermes chinoises. Une campagne mondiale a été initiée par IFAW à la suite de ce rapport et a permis de créer un premier sanctuaire en Chine.

La même année, Jill Robinson, fondatrice d’Animals Asia Fondation écrit :

« Parfois il y a des signes du destin que nous ne pouvons ignorer. Pour ma part, ce fut en 1993 lorsque j’entrai pour la première fois dans une exploitation d’ours. Rien ne m’avait préparée à cette vision et j’eus du mal à croire que l’horreur à laquelle j’assistais était réelle.






Une vision qui devait changer ma vie et qui fut à l’origine du rêve du Sauvetage des Ours de Chine. L’exploitation des ours était quasiment inconnue dans l’Ouest et c’est à la suite de rumeurs faisant état d’exploitations situées dans le Sud de la Chine que je décidai de faire partie d’un groupe de Hong Kong qui se rendait sur les lieux. Tandis que le fermier et sa femme nous montraient fièrement leurs préparations à base de bile d’ours, je parvins à m’éclipser et je découvris des escaliers qui descendaient vers une pièce. Alors que mes yeux s’habituaient à l’obscurité, j’eus la sensation de me retrouver plongée dans un film d’horreur. Des rangs entiers de cages dans lesquelles se trouvaient des ours vivants qui avaient déjà passé plus de 13 ans derrière des barreaux. Ces animaux ressemblaient à des victimes de tortures du Moyen Age et ils avaient tous des blessures béantes au niveau de l’abdomen avec des cathéters rouillés qui en sortaient. Soudain, je sentis une petite caresse amicale sur mon épaule et je me tournai pour découvrir une petite oursonne qui tendait la patte en dehors de sa cage. Sans réfléchir, je pris sa patte dans ma main et en regardant ses yeux sombres et tristes, je lui promis de revenir la délivrer. »

Jill Robinson a alors commencé un travail colossal en Chine – et ensuite au Vietnam -, en nouant des liens et en négociant avec les diverses branches du Gouvernement pour mettre fin à cette pratique cruelle.

En juillet 2000, Animals Asia Fondation signe un accord avec les autorités chinoises pour sauver 500 ours encagés dans la province de Sichuan.

Le but ultime est de fermer toutes les « fermes à ours » et de développer des médications alternatives à la bile d’ours à partir de diverses plantes médicinales déjà connues.

Depuis octobre 2000, plus de 39 exploitations d’ours ont été fermées par le Gouvernement et plus de 138 ours ont été placés sous la protection d’Animals Asia au Centre de Sauvetage des Ours dans la province du Sichuan.

Les ours arrivent dans ce centre dans des conditions de santé terrifiantes : cadavériques, totalement terrifiés, malades, mourants,… mais grâce à beaucoup d’amour et des soins vétérinaires intensifs, la plupart d’entre eux s’en sortent !

Animals Asia a construit un sanctuaire en Chine et un autre au Vietnam, où les ours peuvent vivre en sécurité, loin de toute peur et de toute souffrance.

381 ours ont déjà été sauvés. Tous les autres nous attendent, encore.






Les chiens et les chats également concernés

La fondation contribue également sur place au sauvetage des chiens et des chats menacés par la consommation de leur chair. La fondation œuvre à la mise en place de programmes pédagogiques diffusés dans les école, et aide les associations de protection animale, de plus en plus nombreuses et actives, à s’organiser et à valoriser leur travail.


REJOIGNEZ NOUS !


Le groupe de soutien en France a besoin de toutes les bonnes volontés ; nous ne serons jamais assez nombreux pour faire connaître le martyr de ces ours, des chiens et des chats !


www.animalsasiafrance.fr



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